Contenu : 1-59. Quittance d’une somme de 9 nobles d’or, en vertu du legs de feu Pétronille, femme de feu Mathieu Bodin, à Michel Macé, son neveu, religieux de l’Hôtel-Dieu [document en mauvais état], 1450 (1) ; lettres patentes de François 1er, ordonnant, à la suite d’un procès mû par devers le Parlement de Paris entre frère Jean Vallée, administrateur, et les échevins de Blois, de mettre à exécution les clauses du testament du sieur Paris, bourgeois de Blois, qui avait légué aux pauvres de l’Hôtel-Dieu la somme de 4000 l. t. pour la fondation d’un anniversaire, « lequel legs et service seroit escript et insculpé en ung tableau et monument de pierre par epitaphe de perpétuelle mémoire audit hostel et maison Dieu... » ; sentence de Thibaut Huart, garde de la prévôté de Blois, aux mêmes fins, 1534 (2-3) ; legs général de Jean Pichon, fils de feu Jean Pichon, manœuvre de Vienne lès Blois, 1597 (4) , extrait du testament, en date du 20 octobre 1606, de Marguerite Drouin, en son vivant femme de Claude de Boisgaultier, sieur des Bordes et du Tremblay : legs aux pauvres de l’Hôtel-Dieu d’une somme de 3.000 l. t., à charge pour les administrateurs de célébrer chaque semaine une messe basse et chaque année un salut le jour anniversaire de sa mort ; supplique des administrateurs au bailli de Blois pour obtenir paiement des héritiers, 1607 (5-6) ; testament de François Lemaire, maître orfèvre de Blois, paroisse Saint-Martin : il désire être enterré en ladite église, et lègue aux pauvres un quartier et demi de vignes au clos de Perochin, paroisse Saint-Christophe de Suèvres. 1613 (7) ; testament de Françoise Chevrollier, « à présent retirée en l’hôtel Dieu... », femme de Jean Henault, cordonnier de Vendôme, demeurant près delà porte Saint-Michel : elle veut « que son corps mort soit enterré et inhumé en l’église dudict hostel Dieu », et lègue aux pauvres la maison où demeure son mari, la moitié d’une autre maison et quelques vignes au Gué du Loir ; acle de notoriété constatant la mort de la légalrice, avril 1626 (8-9) ; dons aux administrateurs de l’Hôtel-Dieu : par Louis Butel, doyen en l’église collégiale Saint-Sauveur de Blois, prieur du prieuré de Saint-Etienne de Beaugency, d’une somme de 300 l. t., pour la célébration chaque année d’ « ung obit concistant en vigilles, une grande messe a diacre, soubz diacre, libéra et oraisons accoustumées pour les trespassez... », 1627 (10) ; par Guyon Talensa, « natif de ceste ville de Bloys, de présent retiré en l’hostel Dieu... », du legs à lui fait par feu damoiselle Marguerite Raymond, veuve de feu Thibault Petau, ecuyer, sieur de Malemusse, par son testament eu date du 7 décembre 1625 [« soixante livres tournois une fois payez, six septiers de bled et un poinsson de petit vin par chacun an et un habit a son usage de deux ans en deux ans » en rente viagère pour le paiement de sa pension, car il est considéré « comme vacabond et n’a aucune retraicte » ; annexé : extrait du testament de ladite demoiselle ], 1647 (11-13); don anonyme, transmis aux administrateurs par Paul Ardier, chevalier, seigneur de Beauregard, Cellettes, Vineuil, Le Goullet et autres lieux, président de la Chambre des Comptes de Paris [18.000 l. t.], quittance de François Boreau, sieur du Touschet, Charles Hardouin, écuyer, seigneur de La Bretasche, conseiller et maître d’hôtel du roi, Pierre Durand, marchand, Etienne Dubois, écuyer, sieur de La Poterie, premier valet de chambre du duc d’Orléans, Bon Leprince, écuyer, garde du corps du roi, échevins de Blois et administrateurs des biens des pauvres de l’Hôtel-Dieu, 1654 (14-15) ; extrait du testament de Louis Butel, maître en la Chambre des Comptes de Blois, en date du 1er octobre 1654, léguant 200 l. t. aux pauvres de l’Hôtel-Dieu et 200 l. t. à ceux de Saint-Solenne, 1674 (16) ; de Louis Boutault, sieur des Forges, conseiller et secrétaire du roi, maison et couronne de France, en date du 25: mai 1681» léguant 400 l. t. à l’Hôtel-Dieu [annexé : testament de Jean Joseph Boutault, « citoyen de cette ville d’Avignon », léguant à Anne Boutault « tous ses biens dans le terroir blésois, Soulogne et lieu circonvoisin... », 1711 ; restriction apportée par les administrateurs, « ayant reconnu que ledit testateur ne peut disposer de ses biens propres que du quart... suivant la coutume de Blois dans laquelle lesdits biens sont scituez... », et limitant ledit legs à une closerie aux Augonnières, paroisse de Tour en Sologne, estimée à 700 livres ; lettre, certificat de décès de Boutault en date du 2 juillet 1711 ; insinuation, 1711] 1681 (17-23) ; autres dons : par Jacques Courtin, seigneur de Nanteuil, président honoraire au présidial de Blois, demeurant en cette ville, de meubles, chandeliers, étoffes et draps, 1695 (24) ; par Élisabeth Prévôt, demeurant à La Chaussée, paroisse de Saint-Victor, une rente de 715 l. t., au principal de 10.010 l. t., constituée par le prévôt et échevins de la ville de Paris, et assignée sur les aides et gabelles, par contrat passé devant Regnard, notaire au Châtelet de Paris, le 16 septembre 1697, 1698 (25-27) ; par Anne Belin, âgée d’environ 76 ans, demeurant à Blois, paroisse Saint- Sauveur, 300 l. t., 1699 (28) ; par Jacques Moue, curé de Saint-Victor, et Élisabeth Prévôt, sa sœur utérine, un capital de 10.000 l. t., pour la constitution d’une rente viagère de 700 l. t. par an à chacun d’eux, [annexé : réduction, 1712 ; don de 4.000 l. t., 1715], 1699 (29-31) ; par Marguerite Marie, paroissienne de Saint-Honoré, 1.000 l. t., 1703 (32) ; fondation d’un salut le jour de la Présentation de la Vierge, en l’église de l’hôtel-Dieu, « avec la bénédiction du saint Sacrement et à la fin d’icelluy un libéra pour le repos de son âme», par René Blesteau, domestique de l'Hôtel-Dieu, et legs de 200 l. t. pour ce, 1708 (33.) ; testament de Louise Bailly, veuve de Pierre Fromont, menuisier, et « servante domestique du seigneur de La Borde», « de présente au lit malade dans la salle des femmes de l'Hôtel-Dieu… », portant don aux pauvres d’une somme de 36 l. t., « à condition que ledit Hostel Dieu sera tenu de norir et entretenir Marie Fromont sa fille qui est de présent audit Hostel Dieu, et de luy faire aprendre un mestier lorsqu’elle; en sera capable... », 1709 (34) ; procès-verbal d’ouverture du testament de feu Claude Jousseaulme, procureur du roi en la capitainerie royale des chasses de Blois [en présence de Marie Jousseaulme, sa veuve] léguant aux pauvres de l’Hôtel-Dieu une rente de 6.600 l. t. sur l’Hôtel de ville de Paris et une autre de 264 l. t. à prendre sur les droits d’aides, gabelles et cinq grosses fermes : il désire que « Marie Anne Landras [sa] servante domestique, en qui [il a] reconnu... une grande inclination de... passer sa vie au service des pauvres..., [soit] receüe dans la maison dudit Hôtel-Dieu, nourie et entrettenüe tant saine que malade sa vie durant, qu’il lui sera donné une petite chambre particulière et douze livres par chaque année pour la soulager dans ses besoins... » [annexé : constitution par Martin Lefebvre, lieutenant au présidial de Blois, et François Petit, administrateur de l’Hôtel- Dieu, au profit de Simon Couvidoux,, entrepreneur des ouvrages du roi, et de Marguerite Bagouault, sa femme, d’une rente viagère de 50 l. t., au principal de 1.000 l. t., assignée sur tous les biens, revenus et domaines de l’Hôtel-Dieu, 1719], 1715 (35-36) ; « extrait des contrats de constitution deubs aux pauvres de l’Hôtel-Dieu de Blois assignez sur l’Hôtel de ville de Paris qui ont esté anvoyez a maistre Forestier, controlleur des rentes sur ledit Hôtel de ville…, par le. carosse de Blois le lundy 5 de février 1720 pour en faire faire la liquidation... » [annexé : arrêt du Conseil d’État, ordonnant « que toutes les parties de rentes ordonnées estre remboursées par les arrêts des trente-un aoust et vingt-six octobre derniers, qui ne se trouveront pas libres et sujettes a reemploy, seront et demeureront exceptées de la suppression portée par lesdits arrests... », extrait des registres du Conseil d’État, 9 novembre 1719 ; extrait des contrats de constitution envoyés à Forestier le 8 avril 1714 « par le carosse de Blois, pour estre lesdites rentes converties du denier 20 au denier 25», 1714 ; lettres de Forestier à Taffre, receveur de l’Hôtel-Dieu de Blois, au sujet de ces rentes, 1714-1720], 1720 (37-44) ; extrait du testament de Jean Imbert, marchand de drap; à Blois, demeurant paroisse Saint-Honoré [legs aux pauvres : 300 l. t. pour la fondation d’un service solennel en l’église de l’Hôtel-Dieu, pour le repos de son âme], 1735 (45) ; fondation par Marguerite Prou, demeurant à l’Hôtel-Dieu, d'un salut tous les premiers dimanches du mois, « aveq la bénédiction du Saint Sacrement», et d’une messe le lendemain, et don pour ladite fondation d’une somme de 300 l. t. [annexé : requête de la famille, demandant aux administrateurs que Marguerite, « qui est demeurant dans; la maison dudit Hôtel Dieu depuis plusieurs années comme domestique et quy est depuis quelque temps tombée en enfance» reste à l’Hôtel-Dieu jusqu’à son décès et y soit inhumée, à charge de laisser aux pauvres tous les meubles et effets, 1747], 1730 (46- 47) ; testament de Benjamin Baignoux, bourgeois de Blois, demeurant rue du Puits-Châtel, paroisse Saint- Solenne, léguant à l’Hôtel-Dieu 4.000 l. t., dont 3.700 à recevoir de Dandin Bellair, commissionnaire des vins à Blois, son débiteur, à charge pour les administrateurs de recevoir à l’hôpital Marie Guimont, son ancienne domestique, de la nourrir et entretenir sa via durant et de colloquer cette somme, à constitution de rente ou acquisition d’héritage au profit des pauvres [annexé : délivrance du legs par les héritiers, 1746], 1715 (48-52) ; dépôt par Thomas Urbain Maussion, chevalier, seigneur de Candé, conseiller au Grand Conseil, demeurant ordinairement à Paris, en son nom et au nom d’Etienne Charles Maussion de La Courtanière, receveur général des finances, et de Marie Marthe Maussion, veuve de Nicolas Pascal Petit, chevalier et gentilhomme ordinaire du roi, ses frère et sœur, tous héritiers de Thomas Maussion, écuyer, seigneur de Candé, conseiller et secrétaire du roi, aux administrateurs de l’Hôtel-Dieu, d'une somme de 5.693 l. t., montant d’un billet dû par ledit feu Thomas Maussion au sieur Jamois, avocat eu Parlement, 1751 (53) ; procès-verbal d’ouverture du testament de feu Jérôme Delannoy, chanoine de la cathédrale de Blois, grand chantre de ladite église, le 16 mars 1742, léguant 100 l. t. aux pauvres de Saint-Solenne, et le surplus de tous ses « effets, soit meubles, argent, grains et vins qui pourront [lui] estre dus par le chapitre... » à l’Hôtel-Dieu et à l’Hôpital Général [annexé : inventaire après décès, 1753], 1753 (54-55) ; cession et transport au profit de l’Hôtel-Dieu [administrateurs : Jacques Turmeau de La Morandière. bourgeois de Blois, Pierre Drenier, marchand de Blois, tous deux demeurant au faubourg du Foix, paroisse Saint-Nicolas] par Nicolas Chereau, berger chez Pierre Régis, laboureur de Rhodon, de tous ses biens et droits provenant de l’héritage de ses parents, estimés à 1.800 l. t., pour passer à l’Hôtel-Dieu le reste de ses jours [annexé : reconnaissance, correspondance, 1764], 1762 (56-58) ; extrait du testament de Joseph Pillet, marchand de poisson salé, demeurant à Blois, en la paroisse Saint-Martin, portant legs de 2.000 l. t. aux pauvres de l’Hôtel-Dieu, 1770 (59).
Importance matérielle : 14 pièces parchemin. 34 pièces papier.